L’Auteure

ANTONIA MEDEIROS©MANON BOYER PHOTOJe suis née à Londres en 1975, d’un père américain qui voulait absolument que ses enfants parlent français, et d’une mère française qui faisait tout pour qu’ils soient bilingues. L’amour de la langue était donc dès le départ au cœur de mes préoccupations…

Je grandis entourée de livres et je croise au quotidien toutes sortes de personnages venus du monde entier et qui nourrissent mon imagination (et mon assiette) avec des histoires extraordinaires. Mes parents aiment les voyages et m’emmènent au bout du monde juste pour le plaisir de se promener. Nous quittons Londres quelques années plus tard pour Madrid, puis pour la Normandie où nous nous installerons définitivement.

À dix ans, je sais déjà que je veux être journaliste pour pouvoir continuer à voyager et jouer avec les mots. Je passe mon temps libre à lire, lire et lire pour échapper à l’austérité du quotidien et vivre toutes ces existences que je ne pourrai jamais avoir : une vie c’est long et court à la fois ! Je deviens baby-sitter, libraire, professeure, secrétaire, surveillante, fausse patiente, et même marchande de chocolat, tout en étudiant les lettres et l’anglais et je savoure le bonheur d’être indépendante. En 1999, ma Maîtrise en poche, je quitte Rouen pour m’installer à Paris.

Déception : pas facile de faire du journalisme comme j’en rêvais. Je multiplie les piges, travaille un peu pour le supplément tourisme de Libération et écrit beaucoup pour les autres sur des sujets pas palpitants du tout, mais très alimentaires. Ma plume s’aiguise et je prends un plaisir inouï à faire des recherches pour mes articles et à rencontrer tous ceux qui se cachent derrière. Je trouve leurs histoires bien plus intéressantes que le sujet qui m’est imposé et bien vite, l’écriture journalistique me frustre.

Le destin s’en mêle et, en 2002, me voilà en route pour Montréal qui cherche de jeunes francophones pour sauver la langue française et repeupler les chaumières. Je m’y attèle vaillamment, abandonne le journalisme, et après avoir exploré la langue québécoise en vendant du pain, je travaille dans le monde des communications pour une célébrité canadienne, puis pour un festival de films français. Je trouve l’amour, je fais trois beaux enfants (j’avais bien dit vaillamment), mais l’écriture m’obsède. Ce qui était un vieux rêve de lectrice invétérée devient une nécessité et au fin fond de mon imaginaire, l’histoire de Germain Crèvecœur prend vie et avec lui, je découvre un bonheur immense et indispensable et je ne peux plus désormais revenir en arrière.

Après avoir envoyé mon manuscrit à plusieurs maisons d’édition, les Éditions La Bourdonnaye acceptent avec enthousiasme mon roman et en font une saga en quatre tomes. Édith sort en mars 2014, puis de nouveau en 2015, suivie de Romain en 2016. Mais en juin 2016, les Éditions La Bourdonnaye ferment leurs portes et la saga devient orpheline en plein milieu de sa promotion. La série est alors reprise et rééditée dans sa totalité sous la forme de deux volets. Des couvertures magnifiques l’accompagnent aujourd’hui, ainsi que le projet d’une traduction en anglais. Le destin des Crèvecoeur est désormais dans les mains des lecteurs.

Je reprends alors l’écriture pour un nouveau roman, mais rien ne se passe comme je veux. Plus le livre avance, plus je ressens le vide, la solitude alors même que je pensais vivre une vie de rêve. Je me rends compte qu’une pièce du puzzle me manque, cette connection aux autres qui m’a toujours inspirée, ce lien avec les histoires vraies qui ont tant nourri mon écriture. Je décide alors de devenir coach de vie et mon certificat en poche, me voilà désormais prête à accompagner tous ceux qui restent prisonniers de leur propre histoire.

Aujourd’hui, grâce à l’écriture et à mon travail de coach, j’ai trouvé cet équilibre idéal qui me permet de mettre ma compréhension de l’intelligence émotionelle au service des autres afin de les aider à créer une vie remplie de joies et de raison d’être. Que ce soit à travers mes clients ou mes personnages, j’accompagne les autres dans leur désir de s’affranchir d’une histoire de vie qui ne leur correspond plus et d’en modeler une à la hauteur de leurs rêves. 

​Et le plus beau dans tout cela, est que l’histoire continue…

« Tout le monde peut avoir du talent. Toute la difficulté consiste à aller jusqu’au bout » Anonyme

Pour en savoir plus sur mon travail de coach, cliquez ici

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